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Galopade-Richelieu: Latrach et Le Bronec couronnés

NR du 02 mai

La Nouvelle République

La 21e édition de la Galopade de Richelieu, organisée par la toujours aussi dynamique ASCORI, a été une belle réussite puisque 625 concurrents ont franchi la ligne des 10 ou 21,1 km, auxquels il convient d'ajouter plus de 200 enfants sur les courses qui leur étaient réservées.

Comme on le pressentait, ce fut un duel entre la Vienne, toute proche, et l'Indre-et-Loire, pour les victoires et les accessits tant sur 10 km que sur le semi-marathon. Sur la plus courte des distances tout d'abord, où c'est Kamel Latach (CA Pictave), second l'an passé, qui s'est imposé en toute logique et en solitaire en 34'20, devant le vétéran de l'US Thouars, Thierry Gautreau.
Le Poitevin, un fidèle de la Galopade, vit la course à pied comme il croque dans la vie, avec humilité, humanité et sportivité?: « Ce n'est que du bonheur aujourd'hui, car l'accueil est toujours extraordinaire ici. Je viens de réaliser 2 h 40 au marathon de Nantes, sans grande préparation, car j'aime tellement courir que j'ai du mal à m'enfermer dans une préparation rigoureuse ». Qu'il ne change rien Kamel, surtout quand il offre avec générosité son beau trophée à Sandrine Tilly (RSSC), qui venait de battre son record au semi-marathon. Chez les féminines, c'est la moins volubile, mais tout autant efficace Audrey Gasnier (USEAB) qui l'emporte en 42'12, « en préparation des championnats de France des sapeurs-pompiers sur semi-marathon la semaine prochaine ».

Densité chez les féminines sur semi-marathon

Sur le semi-marathon, David Le Bronec (Joué Running 37) a dû s'employer pour se détacher vers le 17e kilomètre, du solide Jérôme Prévost (NTR86). Finalement, le Jocondien, déjà vainqueur à Luynes il y a deux semaines, termine détaché en 1 h 13'51. Vivien Leclerc, au contact jusqu'à mi-course, prend la 3e place. Chez les féminines, les performances et la densité auront été remarquables puisque deux athlètes passent sous les 1 h 30. La victoire revient à la sociétaire du NTR 86, Marie Étienne, en 1 h 28'49. « Cétait la première fois que je venais ici et ça s'est bien passé. Je vais pouvoir envisager un chrono de l'ordre d'1 h 27 dans quatre semaines au semi du Futuroscope », précisait-elle à l'arrivée.
Derrière, performance remarquable de la bientôt master 2, Sophie Poussard (A3T), qui prend la seconde place en 1 h 29'57, alors que neuf filles terminent en moins d'1 h 42. Patrick Penot, le président l'ASCORI, pouvait apprécier. La cité du Cardinal a bien vécu hier matin.

Cor. NR: Éric Navarre


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